New York Police Judiciaire

Publié le par ostinato

 
Vous avez peut être déjà eu l'occasion de l'apercevoir sur TF1 ou sur TMC ou elle passe régulièrement. Elle a été créé par  Dick Wolf et diffusée pour la première fois le 13 Septembre 1990 sur la chaîne NBC.
 NYPC est héritière de La Loi de Los Angeles http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Loi_de_Los_Angeles 
( avec le fameux scénariste Steven Bochco http://fr.wikipedia.org/wiki/Steven_Bochco ) qui a ouvert la voie des séries judiciaires et ancré dans le réel.

New York Police Judiciaire est une série qui a une construction narrative qui se retrouve dans dans tous les épisodes.
 Tout d'abord on entend une voix OFF énoncer la note d'intention de la série

 « Dans le système pénal américain, le ministère public est représenté par deux groupes distincts, mais d'égale importance : la police, qui enquête sur les crimes, et le procureur, qui poursuit les criminels. Voici leurs histoires. »

Le prologue ou le crime est découvert ou par un quidam ou par un proche  suivi par l'arrivée de la police et d'une réplique plus ou moins désabusée d'un des inspecteurs de police.
Le générique présentant les personnages récurrents de la série, c'est à dire les deux inspecteurs de police, l'officier de police, le substitut, son assistant, le procureur et agrémenté de photos en noir et blancs portant sur des affaires criminelles.
http://www.youtube.com/watch?v=2VGuHyCU0ag
L'enquête à proprement parler des deux inspecteurs de police.

Le relais au bureau du procureur lors de la fameuse scène de la comparution devant le juge ou l'assistante du substitut réclamera la mise en détention ou non de l'accusé jusqu'à la condamnation de l'accusé.


Cette série fonde  son originalité sur le fait qu'elle mettait pour la première fois en vedette le bureau d'une procureur. Les séries policières passé mettaient l'accent auparavant ou sur des avocats ( comme la Loi de Los Angeles ) ou des policiers ( comme New York Police Blues )
.
Elle est  remarquable par sa longévite puisque avec la même structure narrative immuable elle dure depuis 1990 ce qui en fait, avec les Simpsons, la série US  la plus vieille diffusé actuellement.
Il est à noter que c'est l'une des rares séries qui soient parvenu à ancrer l'idée que l'on puisse fidéliser les spectateurs à une structure narrative figée plutôt qu'à des acteurs Stars.

NYPC  revient aux sources  du Policier. C'est à dire la description des tréfonds de la société. NYPC parvient à évoquer toutes les classes de la société américaines, que ce soit les clochards  ou de potentiels ministres de la justice .Les policiers sont des hommes plutôt classique qui conduisent une enquête qu'on pourrait qualifier à l'ancienne. Relevé des empreintes, autopsie, enquête de personnalité, voire le  sempiternel " cherchez la femme " en plus du " A qui profite le crime".
Ils ne sont pas adeptes comme la série Les Experts de procédés tapes à l'oeil qui sont le recours aux gadgets technologiques souligné par une bande son des Who et la reconstitution qui veut installer l'idée de héros omniscient . L'identité du criminel  reste parfois inconnue au delà du dénouement.
 Les scénaristes n'hésitent pas à reprendre dans leurs histoires des faits d'actualités.
De plus la série  ne se contente pas de résumer le débat à savoir qui est le criminel mais pose aussi la question " Ou est le mal ? ". Lors d'un épisode ou un avocat est poursuivi pour avoir assassiné des personnes qui allaient révéler sa négritude un débat s'engage au tribunal sur la question de savoir ce que c'est qu'être noir ou cela commence et sur le racisme de la société américaine.
Dans un autre un accusé tente de se réfugier en Israêl pour échapper à la justice. C'est alors un débat sur sa judaîté avéré ou non.
La série est aussi l'occasion de découvrir comment fonctionne le système judiciaire américain et ses imperfections.
Le prétoire est un lieu de stratégie, de négociation ( dans le cadre du plaider coupable qui permets à l'accusé d'échapper aux procès en négociant sa peine avec le bureau du procureur ).Une affaire peut aussi en amener une autre. Lors de l'assassinat d'une femme par un déséquilibré  se pose aussi la question de la responsabilité du centre qui a laissé cet individu dangereux dans la nature.
C'est aussi une réflexion en continu sur les pouvoirs dont disposent les juges face au citoyen . NYPC a su remarquablement saisir à quel point  11 Septembre et  Patriot Act ont modifié le regard que porte les américains sur leurs droits.  NYPC montre à quel point dans cette fameuse formule In God We Trust il faut entendrela religion  de la constitution de 1776 et de ses pères fondateurs.

Je vous laisse pour finir sur ce générique de  la saison 10 . Je vous recommande prêter attention à  la distribution . On apercoit Jerry Orbach   qui figura pendant 4 ans dans la série dans le rôle de l'inspecteur Lenny Briscoe et qui joua aussi dans le film de Woody Allen Crimes et Délits mais aussi Steve Hill dans le rôle du procureur qui fut aussi candidat à l'investiture républicaine lors des primaires de 2008.

Une série capable de présenter une telle palette vaut le détour.

Publié dans Panthéon Personnel

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S
<br /> <br /> Ah, les acteurs ont des têtes de vrais gens ??<br /> ça devrait pouvoir le faire !<br /> <br /> Quand j'aurai fini de regarder THE SHIELD (euh pardon, on dit pas "THE SHIELD" mais "THE SHIIIIIIEEEELD"), je chercherai cette série en streaming.<br /> <br /> Merci de ta réponse !<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Oui ça a l'air bien, mais est-ce que les acteurs ont des tronches de steak ? Si c'est le cas, je ne pourrai jamais regarder.<br /> <br /> Merci de ta réponse !<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> <br /> Voici la réponse en image.<br /> Franchement  une figure pareil çà te mets pas  tout de suite le mian ?<br /> Il s'appelle Sam Waterston  je t'ai mis le Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Sam_Waterston<br /> il joue le substitut du procureur.<br /> ( sinon son assistante est toujours une jeune première apprêtée, les policiers forment un duo avec le vieux briscard et le jeune chien fou. Pas trop  ma soupe mais bon c'est à toi de <br /> voir.<br /> <br /> <br />